On me demande souvent comment et pourquoi je me suis mise à jardiner. Je n’ai pas vraiment de réponse à cette question. La nature a toujours été importante pour moi ! Petite j’adorais les animaux, les balades en forêt et les stages à la ferme (#bestlife). Lorsque j’habitais à Paris, je trouvais la ville hostile. Les plantes et le jardinage ont pris rapidement une place importante dans ma vie.
Arrivée à Bruxelles en plein confinement, mon projet de jardin a apporté un peu de sens dans cette période complètement dingue, et m’a évité de le devenir. Je ne sais pas dire comment j’ai commencé à jardiner, en revanche je peux donner mille raisons de s’y mettre ! Alors, pourquoi jardiner ?
Jardiner pour se nourrir
Le grand défi que je me suis lancé en créant Mauvaise Graine, est de reconnecter les citadins à la nature, la saisonnalité et à une alimentation durable. Habitué.e.s des supermarchés, et maintenant des courses en ligne, nous n’avons jamais été aussi déconnecté.e.s et désinteressé.e.s de notre nourriture.
Le jardinage permet de cultiver un grand nombre de plantes comestibles, dont la croissance et la récolte émerveillent petits et grands. Que vous cultiviez un potager, une haie de petits fruits ou un simple bac d’aromatiques, faire pousser votre nourriture a de nombreux avantages :
Pourquoi jardiner ? Soulagez votre porte-monnaie
A l’heure où le pouvoir d’achat fait débat, on ne dit pas non à un peu d’autonomie ! Le fait de cultiver quelques légumes, fruits ou aromatiques vous-même permet d’alléger les courses. Mon compagnon et moi n’achetons plus d’aromatiques et tisanes (je me sers dans le jardin), ni de fruits rouges. Nous sommes aussi presque autonomes en légumes feuilles comme la roquette et les mescluns en tout genre.
De nombreux fruits et légumes chers en magasin sont peu coûteux sous forme de plants et très faciles d’entretien. C’est le cas des fruits rouges, des figues ou encore des tomates et courgettes par exemple.
L’aménagement du jardin ou du potager n’est pas une dépense, c’est un investissement, dont le coût est rapidement rentabilisé par les récoltes abondantes !
De la terre à l’assiette : un gage de fraicheur !
Les aliments que nous mangeons perdent 30 à 60% de leur taux en vitamines et minéraux entre la récolte et la consommation. Cultiver soi-même, c’est garantir à nos fruits et légumes une fraicheur et une richesse nutritionelle inégalable. Cueillis juste avant d’être consommés, les fruits de vos récoltes ont un impact ultra positif sur votre santé.
Pourquoi jardiner ? Cultiver la (bio)diversité
La plupart des fruits et légumes que l’on voit sur les étals se ressemblent : tomates rouges, courgettes vertes, chou-fleur blanc… En cultivant vous-même, vous aurez accès à des variétés aux couleurs et formes variées et surprenantes, sans parler des légumes et fruits oubliés ou méconnus du grand public (courge de Siam, kiwano, amarante…)
Manger en pleine conscience
En cultivant soi-même quelques plantes comestibles, on prend conscience de l’importance de soutenir des producteurs (maraîchers, éleveurs, transformeurs…) soucieux du bien-être des humains et de l’environnement.
On se rend compte qu’il n’y aucun sens à consommer hors saison, et que la production de nourriture doit retrouver sa juste valeur. Une tomate cultivée en été, dans une terre riche et vivante, sans produits chimiques a un goût incroyable et incomparable à celui des tomates cultivées hors-sol, bourrées d’engrais et de pesticides.
Cultiver mes fruits et légumes m’a fait ouvrir les yeux sur la difficulté du métier d’agriculteur, que la qualité se paye et que le bénéfice sur ma santé à consommer des bons produits n’a pas de prix.
Envie de vous lancer dans l’aventure potagère ? Que vous visiez l’autonomie alimentaire, ou que vous souhaitiez cultiver quelques tomates pour commencer, la formule Premier Potager est faite pour vous !
Jardiner pour se soigner
Si jardiner aide à bien manger, c’est aussi une activité qui a de nombreux bienfaits sur la santé physique et mentale.
Le jardin comme anti-stress
Jardiner apporte le calme et la paix que l’on peut trouver dans la méditation. De nombreuses études ont montré que jardiner aide à dépasser les difficultés, à combattre les états d’angoisse et de tristesse. À titre personnel, j’ai pu expérimenter les effets salvateurs du jardinage sur mon stress. Je suis de nature anxieuse, et jardiner m’a appris à être dans le moment présent sans ruminer mes pensées négatives.
Faire pousser est un accomplissement, on récolte littéralement le fruit de son travail et ça apporte énormément de bonheur. C’est aussi un plaisir de « servir à quelque chose » dans ce monde qui part en sucette ! Voir augmenter la biodiversité dans son jardin ou sur son balcon permet d’avoir de l’espoir et combattre l’éco-anxiété.
Le saviez-vous ? Ce sont des bactéries présentes dans la terre, que nous respirons sous forme de poussières et particules humides, qui sont à l’origine de la sécrétion de sérotonine dans le cerveau. La bactérie en question, mycobacterium vaccae, améliorerait aussi la capacité d’apprentissage et régulerait la nervosité.
Le jardin au service des médecins
Dans les hôpitaux, l’hortithérapie est de plus en plus utilisée pour aider les patients à supporter ou surmonter la maladie. Le jardinage est une activité constructive, qui permet de se projeter dans le futur, mais aussi de créer du lien social.
A l’hôpital de Peoli en Pennsylvanie, un chercheur a démontré que les patients qui avaient vue sur des arbres , éprouvaient moins de douleur, étaient moins déprimés et sortaient plus vite que ceux ayant vue sur un mur de briques. Ces patients avaient tous subi la même opération !
Enfin, le jardinage a de nombreux bénéfices sur la santé physique : stimulation du système immunitaire, meilleure forme physique (attention à sa position pour préserver le dos et les genoux)… Jardiner permet aussi de s’aérer et de prendre le soleil peu importe la saison !
Jardiner pour la biodiversité
Pour finir, jardiner, surtout en ville, peut avoir un impact très positif sur la biodiversité. A Bruxelles, les jardins privés représentent 32% des espaces verts de la ville (source Bruxelles Environnement 2015). Imaginez si tous ces jardins étaient pensés pour être à la fois productifs, naturels et accueillants pour la biodiversité… Celle-ci exploserait en ville ! Et ce chiffre ne prend pas en compte les toits, cours intérieur, terrasses et balcons qui peuvent facilement être végétalisés.
Ces trente dernières années, 80% des insectes ont disparu en Europe… 80% ! Du côté des oiseaux, 25% ont déjà disparu, ce qui représente 500 millions d’oiseaux, dont certaines espèces sont sur le point de s’éteindre.
Nous, jardiniers et habitants des villes, avons le pouvoir de sauver le peu de biodiversité qui reste grâce à nos espaces extérieurs. D’ailleurs, savez-vous que je propose une offre de création de jardin naturel reconnue et labellisée par le Réseau Nature de Natagora ? N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus !
Pour savoir comment favoriser la biodiversité en ville, vous pouvez lire mon article sur le sujet !
Besoin d’aide pour vous lancer dans le jardinage ou créer le jardin de vos rêves ? Découvrez mes différents services et trouvez la formule qui vous convient le mieux.
Le meilleur moment pour vous mettre à jardiner ? Maintenant !
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