Comment se débarrasser des mauvaises herbes ?

Adventices, mauvaises herbes, indésirables, envahissantes… Quelles sont ces plantes méprisées des jardins ? Quelles sont leurs motivations ? Comment se débarrasser des mauvaises herbes ? Je vous dis tout dans cet article qui ne va pas plaire à tout le monde ! 

Pour commencer, rangez tout de suite votre pioche et votre désherbant, car la meilleure manière de se débarrasser des mauvaises herbes… C’est de les accepter (pas toutes, mais on va voir ça) ! Je vous assure qu’après la lecture de cet article où je vous en présente un petit échantillon, vous allez adorer les mauvaises herbes. 

D’où viennent les mauvaises herbes ? 

Chaque plante aujourd’hui désignée comme une mauvaise herbe a une histoire différente, et l’on ne sait pas vraiment à partir de quand il y a eu un classement entre les bonnes et les mauvaises herbes. Ce qui est sûr c’est que l’industrialisation de l’agriculture, avec la naissance des produits chimiques toxiques inventés pour détruire ces fameuses mauvaises herbes (et tout ce qui vit à proximité), y est pour quelque chose. Comment vendre des désherbant si l’on n’invente pas de mauvaises herbes ? Je vous laisse méditer… 

L’humain a décidé de créer une catégorie de mauvaises herbes, ou adventice, pour désigner des plantes qui sont, selon lui, indignes de vivre dans les jardins, les champs, les potagers. Ce sont pourtant des plantes qui ne sont pas nocives pour leurs consœurs cultivées, et encore moins pour l’humain, puisque la plupart lui sont même très utiles ! 

Comment se débarrasser des mauvaises herbes : les comestibles

De nombreuses plantes spontanées de nos jardins sont comestibles, une bonne manière de gérer leur développement est tout simplement de les consommer ! Bonus : elles sont souvent gorgées de vitamines et minéraux.

La pâquerette 

Elle est, avec le pissenlit, le symbole d’une pelouse mal entretenue. Pourtant, c’est une plante qui a tout pour plaire ! Comestible, on mange ses fleurs ouvertes ou en boutons, et ses feuilles. Cosmétique, on en fait un macérat huileux apaisant, régénérant, spécialement indiqué pour la région de la poitrine, mais excellent pour l’ensemble du corps grâce à sa richesse en oméga 6.  

La pâquerette, bellis perennis, est notamment connue pour hydrater et raffermir la poitrine

L’égopode 

Presque impossible à faire disparaître, l’égopode agace ! C’est pourtant une plante comestible délicieuse, raffinée, faisant partie des meilleurs légumes sauvages. On la cuisine comme les épinards : crue ou cuite, en salades, gratins, soupes, purées, sauces, quiches… 

L’ail sauvage

L’ail des vignes pousse plutôt en terrain exposé (dans les vignes, les prairies…), l’ail des ours est une plante de sous-bois. Tous deux sont absolument délicieux ! Tout se mange : feuilles, fleurs et bulbes. Le pesto d’ail des ours est une vraie tuerie, mais ma recette préférée, ce sont les boutons floraux macérés dans l’huile d’olive. Quand vous avez terminé de manger les boutons, utilisez l’huile parfumée pour des sauces (OH MY GOD).

Attention lors de la cueillette à ne pas confondre l’ail des ours avec le muguet, qui est mortel (rien que ça). 

Le chénopode blanc 

Le chénopode s’invite partout : dans les potagers, les massifs de fleurs, les pots… Une mauvaise herbe comme on les aime ! C’est un légume sauvage délicieux, qui a été remplacé par un cousin plus à la mode grâce à la mondialisation : le quinoa. 

On mange les feuilles du chénopode, cuites à la vapeur ou braisées, et les graines cuites, comme le quinoa ! 

La chicorée sauvage 

De loin, elle ressemble au bleuet des champs. Sa racine sert à fabriquer la chicorée, pour remplacer le café. Mais savez-vous qu’on peut manger ses fleurs en salade également ? Plus amer de l’endive et la scarole cultivées, elle se mange plutôt en mesclun avec d’autres feuilles !

La chicorée sauvage est riche en vitamines A, B et C, et soulage les foies qui ont un peu forcé au repas ou en soirée. 

Au jardin, elle est absolument superbe en prairie fleurie ou en mélange avec des graminées. 

Les chardons

Les chardons (chardon des champs, chardon Marie), ça pique, ça envahit… Et ça se mange ! On prend soin de couper les parties épineuses évidement, puis on peut manger les jeunes feuilles en salade ou cuite. Les racines sont préparées comme le raifort, ou cuite à l’eau et revenues dans l’huile d’olive si elles sont bien tendres. 

Les boutons floraux peuvent être conservés dans une saumure, du vinaigre ou du vin médicinal. 

La roquette sauvage 

Plus forte que la roquette cultivée, la roquette sauvage est absolument délicieuse (si l’on aime son goût poivré), et se mange en salade, pour compléter un risotto ou un plat de pâte, en pesto… On mange aussi ses fleurs et jeunes fruits. 

Elle est vivace et se sème un peu partout, une bonne nouvelle pour les amateurs de roquette, qui n’ont qu’à la ramasser ! 

On trouve aussi dans le Sud de la France la roquette blanche (diplotaxis erucoides), tout aussi comestible. 

Le myosotis 

Le myosotis, superbe fleur sauvage tout droit sortie des dessins animés, est entièrement comestible ! Mangez ces jeunes feuilles et fleurs en salade au printemps, c’est délicieux ! Choisissez la variété sauvage (myosotis arvensis), et non les hybrides vendus chez les fleuristes, pour le consommer. 

Le myosotis est riche en potassium, et a de nombreuses vertus médicinales

Le plantain 

Oui, oui le plantain est comestible. Big up au plantain « corne de cerf », un vrai délice frais dans des pâtes à la crème et au parmesan 

De nombreux papillons dépendent du plantain, comme l’azuré ou l’écaille du plantain. 

Le plantain a aussi des vertus thérapeutiques : il est calmant, coupe-faim et stimulant du système immunitaire. Un cataplasme de plantain soulage les piqûres d’insectes et les brûlures d’orties. 

Le coquelicot 

Lui aussi en voie d’extinction à cause des herbicides, il en faut peu pour le sauver : un plant de coquelicot peut produire jusqu’à 50 000 graines ! Comme le bleuet, on lui reproche de coloniser les champs de céréales et de nuire à la récolte… 

Adoptez le coquelicot des champs (papaver rhoeas) au jardin, et consommez ses jeunes feuilles, ses pétales et ses graines sèches dans les pâtisseries (les graines de pavot !). 

Comment se débarrasser des mauvaises herbes : les médicinales & cosmétiques

Savez-vous que votre jardin est une véritable pharmacie ? Les savoirs sur les bienfaits des plantes se sont perdus avec la commercialisation de produits de beauté et médicaments en tout genre, pourtant c’est dans les plantes fraîches ou sèches que vous trouverez les meilleurs principes actifs.

Le souci 

Il existe de nombreuses variétés de souci, ceux qui nous intéressent sont Calendula arvensis et Calendula officinalis. En tisane, le calendula est digestif et stimule le flux sanguin. On le connait bien aussi en cosmétique, souvent présent dans les crèmes pour le corps, on peut en faire un macérat huileux apaisant et adoucissant. 

Les fleurs de calendula s’utilisent fraîches ou sèches, en macérat, en tisane ou en cuisine !

Les fleurs de calendula sont également comestibles, le cœur se mange mais je préfère utiliser les pétales pour colorer les plats. 

La bourrache 

Il y a ceux qui achètent des graines de bourrache (au prix fort) pour l’inclure au potager, et ceux qui veulent la supprimer… Je fais partie du premier groupe. Ce qu’on reproche à la bourrache ? De se ressemer en nombre. Une aubaine quand on sait que c’est une championne en production de nectar pour les pollinisateurs (elle recharge ses fleurs toutes les 2 minutes), une plante comestible (jeunes feuilles et fleurs se mangent) et utile en cosmétique (elle est apaisante, et soulage entre autres l’eczéma et le psoriasis). 

A consommer modérément car elle contient des alcaloïdes hépatotoxiques.

Capselle bourse à pasteur 

Elle pousse sur les trottoirs, et au mois de mai ses fleurs se transforment en jolies capsules en forme de cœurs. On peut fabriquer un élixir à partir de la plante fraîche qui soulage les douleurs musculaires. 

Attention, l’essayer c’est l’adopter, car elle se ressème spontanément en grand nombre ! 

Bleuet 

Même s’il est vendu de toutes les couleurs dans les jardineries, le bleuet est catégorisé comme une mauvaise herbe par l’agriculture industrielle. Il s’immisce dans les champs de blé et complique la récolte mécanique… C’est pourtant une plante magnifique, nectarifère, comestible et médicinale. 

En tisane, il a des vertus digestives, calmantes et légèrement laxatives. Recommandé dans les soins des yeux irrités, vous pouvez faire bouillir 10g de fleurs dans un demi-litre d’eau pour un collyre naturel. Il soulage les conjonctivites et les orgelets. 

A force d’être éliminé des champs à grand renfort d’herbicides, le bleuet est en voie de disparition ! Vous voulez lui donner un coup de pouce ? Achetez uniquement sa variété sauvage Centaurea cyanus L. et non les hybrides, et surtout pensez à acheter des graines bio et reproductibles. 

La chélidoine

La chélidoine sécrète un suc orange qui soigne les verrues. Attention à ne l’appliquer que sur la verrue car il peut provoquer des irritations.

Je la vois de plus en plus dans les pépinières spécialisées dans les plantes sauvages, cependant je ne la planterai pas dans un jardin car elle peut devenir envahissante. Elle produit de nombreuses graines qui sont dispersées par les fourmis. 

La chélidoine est une sauvageonne idéale pour fleurir les zones d’ombre du jardin

Comme elle pousse absolument partout, j’aime la laisser coloniser les murs en briques ou les zones ingrates du jardin où rien ne pousse, mais je la contrôle aux autres endroits. 

Le pissenlit

Autrefois cultivé dans les potagers pour être mangé en salade, le pissenlit est aujourd’hui considéré comme une vulgaire mauvaise herbe, alors qu’il mérité largement qu’on lui porte à nouveau de l’intérêt. C’est un champion en propriété médicinales : digestif, reminéralisant, anti-migraine, anti-rhumatisme, anti-cholestérol, il protège aussi les systèmes nerveux, cardiovasculaire et cérébral.

On peut le manger cru, feuilles et fleurs, ou faire sécher ses sommités florales pour les tisanes (on peut aussi utiliser les fleurs fraîches). La tisane de pissenlit est excellente pour la digestion, la détoxication du foie et le nettoyage du système urinaire.

Le pissenlit est également indispensable à biodiversité. Ses fleurs riches en nectar nourrissent les pollinisateurs dès le début du printemps !

Comment se débarrasser des mauvaises herbes : les aides du jardinier

La prêle des champs 

La prêle est envahissante, elle pousse partout ! En même temps, c’est une plante préhistorique qui fait partie des plus anciennes plantes sur Terre, donc elle en connaît un rayon sur la colonisation…

Je n’en ai pas dans le jardin, ce qui est bien dommage car elle est fort utile ! On l’utilise en décoction ou en purin en prévention des maladies fongiques (les champignons comme l’oïdium et le mildiou par exemple). Le meilleur moment pour l’utiliser et au printemps et en été, durant la croissance des plantes. 

L’ortie 

Comme la prêle, l’ortie sert à faire des purins et des infusions. Elle boost la croissance des plantes et constitue un bon engrais azoté. Elle est aussi un bon activateur de compost, n’hésitez pas à en ajouter de temps en temps !

De nombreux papillons dépendent de l’ortie pour vivre : l’écaille rouge, l’écaille marte, la petite tortue, robert-le-diable, la belle dame et le vulcain. 

L’ortie est la plante hôte de nombreuses chenilles de papillons, comme le vulcain

Elle est également comestible, excellente à la santé car riche en minéraux, et peut être servir en macérat huileux

Laissez-lui une zone d’expansion pour accueillir les papillons, et récoltez le reste pour vos purins ou vos recettes ! 

Le trèfle 

Le trèfle blanc a mauvaise presse auprès des zinzins du gazon parfait. C’est pourtant un couvre-sol qui supporte le piétinement, bien utile dans les allées du potager, et qui enrichit le sol en azote. Certains le cultive comme engrais vert, chez moi il a remplacé le gazon et attire les bourdons. 

Comment se débarrasser des mauvaises herbes : les indispensables à la biodiversité

Toutes les mauvaises herbes de manière générale sont utiles à la biodiversité, puisque ce sont généralement des plantes bien de chez nous. Elles proposent le gîte et le couvert à de nombreux êtres vivants des jardins. Mais voici quelques plantes qui ont mauvaise réputation et qui sont pourtant vitales à de nombreux insectes et oiseaux. 

Le lierre 

Tout le monde connait le lierre comme la plante qui abîme les murs et étouffe les arbres. Pourtant il n’étouffe pas les arbres, il est même protecteur en formant un isolant contre le gel et la chaleur du soleil. Sur les murs… Disons qu’une fois qu’il est là, vous ne pourrez pas l’enlever sans laisser la trace de ses crampons. Cependant aucun risque qu’il transperce le mur, il va même isoler du froid et de la pluie, et est une bonne plante dépolluante. Pas besoin de se prendre la tête pour créer un mur végétal à la mode, le lierre a inventé le mur végétal avant les architectes ! 

Le lierre est une plante idéale si l’on veut aider la biodiversité : de nombreux oiseaux nichent dedans (le merle, le troglodyte mignon, quelques rapaces), les insectes se cachent et hibernent dans son feuillage persistant en hiver (les coccinelles et quelques papillons notamment), les fleurs font partie de la dernière nourriture des abeilles et bourdons à l’automne et enfin ses baies sont une bombe d’énergie pour les oiseaux en fin d’hiver. 

Le lierre est une plante formidable pour préserver la biodiversité, ses baies sont une réserve de nourriture non-négligeable pour les oiseaux à la sortie de l’hiver

Certaines espèces de papillons en sont mêmes dépendants, puisque leurs chenilles ne mangent que leurs feuilles. C’est le cas de Celastrina argiolus, Clepsis dumicolana et de la phalène du sureau (Ourapteryx sambucaria). 

Et comme si ça ne suffisait pas, le lierre contient de la saponine et peut servir à créer une lessive naturelle !

Comment le contrôler ? Taillez-au début du printemps là où il devient trop envahissant. Ne taillez plus entre avril et septembre, période de nidification des oiseaux.

L’aubépine 

L’aubépine sauvage (Crataegus laevigata et Crataegus monogyna) est remplacée dans les jardins par des variétés ornementales aux fleurs doubles ou colorées, et c’est bien dommage ! C’est un arbre absolument indispensable à la biodiversité : les fleurs printanières sont une source de nourriture non-négligeable pour les pollinisateurs, et les fruits nourrissent les oiseaux. 

Elle est aussi utile aux humains : les fleurs en tisane sont un régulateur cardiaque, sédatives et antispasmodiques. La pulpe de ces baies, les cenelles, peut être mélangée à des farines, des sirops, des confitures…

Enfin l’aubépine est magnifique en arbre, mais si vous n’avez pas assez de place elle se prête très bien à la taille régulière pour former une haie. Elle est infranchissable et défensive grâce à ses nombreuses épines. 

Comment la contrôler ? Vous pouvez la tailler si elle vous embête, mais ce n’est pas nécessaire. Surveillez plutôt les descendants qui poussent à son pied suite aux fruits tombés au sol, déterrez-les et offrez-en à vos voisins !

L’églantier

Rien à voir avec les glands (c’est le chêne), l’églantier est le rosier sauvage originel. Il existe de nombreux rosiers sauvages, celui-ci donne des cynorrhodons comestibles, très prisés des oiseaux. Vous pouvez aussi les récolter pour en faire des confitures, ou les manger crus après un bon coup de gel pour les rendre blettes. 

Les fleurs sont très nectarifères, et peuvent être utilisées en cuisine et en cosmétique.  

Le sureau

Certains le détestent, d’autres l’adorent… Le sureau divise, moi je vous conseille de l’adopter (ou le conserver) sans attendre ! C’est lui aussi un arbre très utile à la biodiversité avec sa floraison abondante, puis ses fruits dont les oiseaux raffolent. 

Il est aussi apprécié des gourmets (et des gourmands) pour ses fleurs (à transformer en beignets, en sirops, en champagne des fées) et ses fruits (à ajouter dans les confitures de fruits rouges, miam). Attention, les fruits ne se consomment pas crus, toujours cuits !

Comment se débarrasser des mauvaises herbes : les (vraies) indésirables

L’ambroisie 

Extrêmement allergisante, l’ambroisie colonise le sol grâce au labour qui expose ses graines, capables de rester en dormance de nombreuses années avant de trouver le bon moment pour germer ! Pour éviter son expansion, paillez votre sol et utilisez des engrais verts couvrants, comme le trèfle, pour ne lui laisser aucune chance de s’installer. 

La renouée du Japon 

Elle s’est échappée des jardins pour envahir l’Europe et l’Amérique, et est devenue l’une des invasives les plus incontrôlables de toutes. On ne peut pas se débarrasser de la plante, sauf en y mettant de l’huile de coude… Un conseil : n’achetez pas de renouée du Japon. 

Le buddleia ou arbre à papillon 

Comme la renouée du Japon, il s’est échappé des jardins particuliers et s’est acclimaté. C’est une plante tout terrain, qui affectionne tout particulièrement les terrains vagues, trottoirs et voies ferrées. En plus d’être exotique et invasive, elle attire (drogue carrément même) les papillons, qui pondent leurs œufs dessus alors que les feuilles ne peuvent pas être mangées par les chenilles. 

Il est tentant de planter un buddleia dans son jardin pour attirer les papillons, ce n’est pourtant pas un service qu’on leur rend… Si vous y tenez, adoptez une variété hybride incapable de se reproduire !

Le chiendent

Le chiendent est une graminée invasive dont il est presque impossible de venir à bout… Une légende raconte que les tagètes et les soucis ralentissent son installation, à vérifier. En tout cas, s’il n’est pas dans votre jardin, ne l’invitez pas !

Le conseil de Mauvaise Graine 

Si vous décidez d’adopter ces mauvaises herbes dans votre jardin (ou même sur votre balcon), vous verrez à quel point elles sont jolies, et surtout fort utiles à la biodiversité. Chez moi, je les laisse s’immiscer dans les massifs ornementaux, pour un mélange sauvage du plus bel effet ! La clé pour ne pas se laisser envahir, est de contrôler leur expansion en coupant les fleurs juste avant la montée en graines, ou de pratiquer le « jardinage par soustraction » initié par Gilles Clément

Une autre bonne façon d’empêcher leur colonisation est de pailler son sol en permanence, les graines n’atteindront pas la terre, et celles dans le sol ne germeront pas par manque de lumière. 

Si vous pratiquez la cueillette sauvage, attention à vos lieux de récoltes ! Les plantes sauvages près des champs peuvent contenir de nombreux produits chimiques liés aux herbicides et pesticides, et ne cueillez jamais au bord d’une route. Pour en savoir plus sur les plantes sauvages et leur récolte, je vous recommande vivement d’aller regarder les vidéos du Chemin de la Nature.

Finalement comment se débarrasser des mauvaises herbes ? En n’y pensant plus, en les acceptant et en les considérant autrement !

Envie d’adopter des sauvageonnes pour un jardin ou un balcon au naturel ? Écrivez-moi ! 

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